Le samedi 15 juin, pour la troisième fois, le camp Liberty a été bombardé par des éléments de la force terroriste Qods avec la complicité et le concours des forces armées irakiennes.
Entre 13h15 et 13h25, quarante roquettes se sont abattues sur le camp, tuant deux personnes, en blessant soixante-dix et faisant des dizaines de millions de dollars de dégâts.
La résistance iranienne à l’intérieur de l’Iran s’est procuré un enregistrement vidéo montrant l’emplacement d’où les roquettes ont été tirées, avec deux rampes de lancement solidement fixées au sol. Ce document, filmé par la police irakienne, a été remis à l’ambassade d’Iran à Bagdad par le cabinet du premier ministre irakien.
Pour accentuer la vulnérabilité du camp, les autorités irakiennes ont fait retirer les 17 500 murs en T que les Américains avaient installés, pour se protéger, quand ils occupaient la base.
Cette nouvelle attaque meurtrière a soulevé l’indignation d’un grand nombre de personnalités et d’organisations qui, toutes, réclament le retour des résidents de Liberty à Achraf où ils seraient plus en sécurité. Refusant s’assumer la responsabilité de l’attaque, le régime des mollahs et son vassal, le gouvernement irakien, ont eu recours à une tactique usée en mettant en avant un agent bien connu de la force terroriste Qods du nom de Vassigh al-Battate pour revendiquer l’attaque au nom d’un groupe préfabriqué « Jaich Al-Mokhtar ».
Selon des médias arabes sérieux, le nom de Mokhtar (symbole de la vengeance) se réfère à la personne de Maliki. Asharq Alawsat écrivait le 11 février : « L’armée du Mokhtar a été créée pour soutenir le gouvernement irakien dans le contrôle de la sécurité » et ses slogans lancés récemment à Bagdad en soutien à Maliki, désignait ce dernier comme «le « Mokhtar de notre ère ».