La séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire est ce qui distingue les états démocratiques des états totalitaires. Le pouvoir exécutif élabore et applique des stratégies en fonction des conceptions philosophiques des dirigeants en place, du contexte économique et social ainsi que de la situation internationale et des alliances politiques et militaires. Ses décisions entrent immédiatement en application. Il arrive qu’elles enfreignent le droit et que leurs conséquences soient néfastes à des individus ou à des groupes. Ceux-ci peuvent alors demander réparation aux tribunaux et, s’ils sont dans leurs droits, obtenir satisfaction. Mais la justice est lente. Elle ne s’exprime qu’au terme de procédures qui peuvent durer des mois, voire des années.

Il a suffi d’un trait de plume en 2002 pour qu’à la demande de Jack Straw, ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne, l’exécutif européen place l’OMPI sur la liste des organisations terroristes. Il aura fallu presque sept ans et sept arrêts des plus hautes juridictions pour que, le 26 janvier 2009, le conseil des ministres de l’Union Européenne l’en retire enfin.

En France, c’est une décision purement politique du chef de l’Etat, relayée par le ministre de l’intérieur de l’époque, qui a déclenché la rafle du 17 juin 2003 et la mise en examen de vingt-quatre dirigeants du CNRI. Ceux-ci ont fait appel à la justice qui les a peu-à-peu rétablis dans leurs droits : libération rapide des personnes emprisonnées, annulation des arrêtés d’expulsion, levée des restrictions pesant sur les personnes mises en examen. Devant la vacuité du dossier d’instruction, le Parquet de Paris, aux ordres du Garde des Sceaux, est revenu à la charge en lançant un réquisitoire supplétif pour « blanchiment d’argent lié à une entreprise terroriste ».

En six ans d’instruction, les accusés n’ont été interrogés qu’à quelques reprises par les juges

antiterroristes. Le dossier est vide, archi vide, mais par la volonté de l’exécutif, vingt-quatre personnes sont toujours en examen bien que l’accusation de

terrorisme ne tienne plus après la sortie de l’OMPI de la liste noire européenne. Le gouvernement français qui ne veut pas se déjuger, a déposé un recourt auprès de la justice européenne pour que l’OMPI soit remise sur la liste lors de sa prochaine révision semestrielle, arguant qu’une instruction est ouverte en France contre des membres du CNRI.

« 17 juin parce que terrorisme ; terrorisme parce que 17 juin ». Le serpent se mord la queue !

Il est temps d’en finir, soit par un non-lieu, soit par la comparution des personnes mises en examen, devant un tribunal. La Résistance iranienne ne redoute pas un procès dont elle est sure de sortir gagnante. Le gouvernement français le sait bien et laisse trainer les choses, mais il est grand temps qu’au pays des droits de l’Homme, justice soit enfin rendue

Une force de la nature: Moslem Eskandar-Filabi

Sa forte stature impose le respect mais, comme beaucoup de colosses, c’est un être courtois dont le calme impressionne : la parfaite incarnation de la force tranquille.. Né le 26 mars 1944 dans la ville de Ghoochan, au Khuzestan, Filabi…

Une décision lourde de conséquences

Le retrait de l’OMPI de la liste noire américaine est une victoire du droit sur les magouilles politiciennes au plus haut niveau de l’Etat. Libérée de l’entrave qui la paralysait, la Résistance iranienne va pouvoir se consacrer pleinement à la…

Un complot déjoué

Le régime iranien, en fournissant à Interpol des documents mensongers a tenté d’obtenir des autorités finlandaises l’expulsion vers l’Iran de deux opposants membres du Conseil national de la Résistance iranienne de passage à Helsinki début décembre. En dépit des pressions…

Sept ans de lutte et de succès

Il y a sept ans, au soir de l’intervention policière du 17 juin 2003, programmée lors d’une visite à Téhéran par le ministre français des affaires étrangères, la Résistance iranienne était au plus bas avec ses dirigeants et la plupart…

Raid sauvage à la prison d'Evin

Le 17 avril, un groupe de pasdarans et d’agents de renseignements du régime a violemment attaqué les détenus politiques de la prison d’Evine, les passant à tabac et conduisant plusieurs d’entre eux au cachot. Les blessés souffrent d’hémorragie, de fractures…

Quand le serpent se mord la queue

Hillary Clinton, la Secrétaire d’Etat de l’Administration Obama a posé comme préalable à un éventuel retrait de l’OMPI de la liste noire américaine l’évacuation du camp d’Achraf. Sur les 3400 résidents, 2000 ont rejoint le camp Liberty transformé en camp…

Qu'on en finisse!

La séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire est ce qui distingue les états démocratiques des états totalitaires. Le pouvoir exécutif élabore et applique des stratégies en fonction des conceptions philosophiques des dirigeants en place, du contexte économique et social ainsi…

Prise de conscience

Insensiblement, le regard porté sur la Résistance iranienne par la communauté internationale, est en train de changer. Ce fut d’abord un tribunal britannique : la Commission d’appel des organisations proscrites, qui somma à deux reprises le gouvernement de sa Majesté…

Mots croisés 135

Horizontalement I Les membres de la commission de la mort en ont gros sur la leur. II Paroissiens. III Défiée. / Opus. IV Marques. / A l’origine de la grève. V Indices britanniques. / Equitable Outre-Manche. VI Eléments d’archipel. /…