Dès l’annonce de la tuerie survenue, le 7 janvier, dans les locaux de l’hebdomadaire satirique Charlie-Hebdo, Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne a présenté ses condoléances aux familles des victimes, au peuple et au gouvernement français. Elle a qualifié de crime terroriste l’attaque de citoyens innocents, particulièrement de journalistes, quel qu’en soit le prétexte. Pour elle, un tel crime est contraire aux enseignements de l’islam authentique et ceux qui l’ont commis ne peuvent pas se réclamer du prophète pour le justifier.
Par la suite, Mme Radjavi a jugé réconfortantes, pour tous les musulmans et les peuples du Moyen-Orient, les déclarations du président François Hollande qui, le 9 janvier, a insisté sur le fait que les terroristes criminels n’avaient aucun rapport avec l’islam. Elle a aussi rappelé que depuis trente ans, la Résistance iranienne affirme que l’épicentre de l’intégrisme et de l’exportation du terrorisme n’est autre que le califat religieux au pouvoir en Iran, inspirateur et géniteur de Daech et détenteur du record des exécutions et de la barbarie dans le monde contemporain.