Un événement considérable s’est produit le 17 juillet 2008 : une déclaration de soutien à la Résistance iranienne, signée par 290 députés français de toutes tendances politiques a été présentée à la presse, dans les locaux de l’Assemblée Nationale, en présence de Maryam Radjavi et de nombreuses personnalités françaises et étrangères dont une délégation de parlementaires d’Outre Manche qui viennent d’obtenir le retrait de l’OMPI de la liste britannique des organisations terroristes.
L’appel, lancé par Jean-Pierre Brard (GDR, Seine-St Denis), Gérard Charasse (apparenté SCR, Allier), Jean-Philippe Maurer (UMP, Bas-Rhin) et Pascal Terrasse (SRC, Ardèche), s’inquiète des terribles violations des droits de l’Homme en Iran, comme les pendaisons publiques, les exécutions d’adolescents, les arrestations massives des jeunes et des femmes, les emprisonnements arbitraires et les persécutions policières qui se multiplient jour après jour.
Il déclare que, dans ce contexte, les propositions en faveur de la paix et de la stabilité dans la région du Moyen-Orient, présentées par le Conseil national de la Résistance iranienne retiennent toute l’attention des signataires et bénéficient de tout leur appui, dans la mesure où ces propositions rejettent à la fois la guerre et la complaisance comme solutions à la crise iranienne et préconisent une troisième voie : celle d’un changement démocratique par le peuple iranien et sa Résistance organisée..
Lors de la conférence, Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a remercié chaleureusement les députés français et a dit de cette déclaration qu’elle était « un manifeste pour empêcher l’intégrisme islamique et le terrorisme de se développer et pour empêcher une nouvelle guerre dans la région ». La France, a-t-elle ajouté, a une lourde tâche à la présidence de l’Union Européenne. Elle se trouve devant un choix : poursuivre la politique de complaisance et la reddition devant le fascisme religieux en acceptant les mollahs armés de la bombe atomique ; où assurer le leaderships des pays européens qui respectent l’état de droit, en écartant les obstacles sur la voie de la Résistance, en adoptant une politique de fermeté vis-à-vis des mollahs et en soutenant un changement démocratique en Iran.
Les organisateurs de la manifestation ont déclaré au final : « Nous pensons que le moment est venu pour la France de proposer à l’Union Européenne, le retrait de l’OMPI de sa liste des organisations terroristes. Nous allons agir dans ce sens. »