L’écriture farsi
Déchiffrer un texte écrit en farsi, c'est-à-dire identifier les mots qui le composent, présente trois difficultés principales :
1-Le farsi utilise un alphabet emprunté à l’arabe, avec quelques ajouts pour transcrire des sons qui n’existent pas dans cette langue, comme le p ou le é. Le texte s’écrit, comme l’arabe, de droite à gauche, tandis les chiffres s’écrivent de gauche à droite, comme en français.
2- Les voyelles instables : a non accentué, é et o, ne sont pas écrites en position médiane. Il existe des signes permettant de les identifier, mais ils ne sont utilisés que pour lever une ambiguïté de lecture.
3-Certaines lettres comme le r, le z, le d…ne se lient pas à la suivante, ce qui produit des coupures dans les mots. Il faut donc bien connaitre la langue pour savoir si un groupe de lettres représente un mot ou la fraction d’un mot.
Autres particularité :
Il n’existe pas de majuscules ni de caractères d’imprimerie différents des caractères manuscrits.
D’autres signes expriment l’absence de voyelle, le redoublement de consonne ou, éventuellement, la terminaison an, empruntée à l’arabe.
Enfin, certaines lettres changent de forme selon qu’elles sont placées en tête, au milieu, ou à la fin du mot.
Ce n’est qu’après avoir assimilé ces quelques notions, que l’on peut aborder l’étude de l’alphabet farsi, ce que nous tenterons de faire dans un prochain numéro.