Les membres de la Commission des Forces armées du Sénat américain ont examiné récemment la situation des membres de l’OMPI au camp Liberty en Irak. Son président, le sénateur John Mac Cain et 16 autres membres de la Commission ont entendu les témoignages du général James Jones, ancien Conseiller à la sécurité nationale du président Barak Obama, de l’ancien sénateur Joseph Liberman et du colonel Wesley Martin, ancien commandant américain basé à Achraf.
Les intervenants ont rappelé la promesse de protection donnée par écrit aux membres de l’OMPI quand, en 2003, ils ont remis leurs armes au forces de la coalition et la dérobade des Etats-Unis qui, sans la moindre garantie ont transféré, en 2009, la protection d’Achraf au gouvernement irakien, alors aux ordres de Maliki, l’ami des mollahs. Cela revenait à confier au renard les clés du poulailler. Il s’en est suivi plusieurs massacres qui ont fait des dizaines de morts et des centaines de blessés.
Le sénateur Liberman a décrit les membres de l’OMPI comme des « combattants de la liberté » et rappelé que cette organisation avait donné des informations précieuses sur les projets nucléaires de l’Iran. Il a salué les dix engagements du CNRI pour l’Iran de demain.
Le général Jones a indiqué que les officiers irakiens qui contrôlent actuellement le camp Liberty sont les mêmes que ceux qui ont dirigé les attaques mortelles contre le camp d’Achraf. Pour lui, « le principal problème, c’est la réaction extrêmement lente et l’apparente indifférence de notre gouvernement face aux engagements que nous avions pris et à la situation dangereuse de ces réfugiés. »
Le colonel Martin a fait état de ses relations avec l’OMPI quand il était en poste à Achraf et de ses discussions avec les responsables du Département d’Etat américain sur la nécessité d’assurer la protection du camp Liberty.