On se souvient qu’à Achraf, de février 2010 à décembre 2011, 320 haut-parleurs installés par les autorités irakiennes, avaient hurlé nuit et jour des insultes et des menaces de massacres aux oreilles des résidents.
Depuis le mois de Moharam (26 octobre 2014), une torture analogue est pratiquée au camp Liberty. Des haut-parleurs extrêmement puissants diffusent des chants religieux du régime des mollahs en persan et en arabe à divers moments, jours et nuits.
Tous ces haut-parleurs son installés dans la poste de police du camp et les diffusions sont concentrées sur les lieux de vie des habitants, notamment sur la section la plus proche où sont installés les malades qui ne connaissent ni repos, ni sommeil.
Cette forme d’agression qui viole un grand nombre de conventions internationales, notamment la convention contre la torture, est une violation flagrante du protocole d’accord signé entre le gouvernement irakien et l’ONU le 25 décembre 2011.
Rappelant les engagements répétés et écrits du gouvernement américain et de l’ONU sur la sécurité et le bien-être des habitants de Liberty, la Résistance iranienne leur demande d’intervenir de manière urgente pour que soit mis un terme à ces agissements.