La mission de Martin Kobler en Irak a pris fin le 30 juin 2013. Comme il a bien manœuvré et, sans doute, bien appliqué les consignes venues d’en haut, le secrétaire général de l’ONU qui n’a pas dénoncé son attitude malveillante envers les membres de l’OMPI, lui garde toute sa confiance et vient d’en faire son Représentant spécial en République démocratique du Congo (RDC) et de le nommer Chef de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC.
Avant de quitter son poste, Martin Kobler, pour tenter de se justifier, a une nouvelle fois, menti effrontément dans une lettre où il décline toute responsabilité dans l’absence de protection du camp Liberty et accuse les dirigeants de l’OMPI de faire obstacle au transfert des résidents dans des pays tiers.
Dans une lettre en termes vigoureux adressée au secrétaire général des Nations-Unies, le Canadien David Kilgour, militant de premier plan des droits humains, accuse Kobler d’avoir rédigé des « rapports biaisés, trompeurs et fourbes » sur le sort des opposants iraniens en Irak, d’avoir laissé un héritage de « mensonges, de tromperie et de méfiance », enfin d’avoir abandonné les habitants du camp Liberty dans une situation dangereuse qui ne fait que s’aggraver. David Kilgour insiste sur le fait que Kobler a induit en erreur les habitants d’Achraf afin qu’ils acceptent d’aller au camp Liberty, les assurant qu’ils y seraient en sécurité. Trois attaques à la roquette ont prouvé le contraire.
Il invite le secrétaire général de l’ONU à se dissocier des déclarations haineuses de son représentant et lui recommande fortement de permettre à un représentant des habitants d’Achraf et de Liberty de s’exprimer devant le Conseil de sécurité si Kobler est autorisé à y faire un rapport sur la situation. En conclusion, Davis Kilgour déclare « soutenir fortement la demande selon laquelle Martin Kobler doit être traduit devant une cour de justice internationale impartiale et indépendante ».