Organisation non gouvernementale dont le but est d’assister les victimes des guerres, des calamités naturelles et des déséquilibres sociaux, la Croix-Rouge a été fondée par le Suisse Henri Dunant, ému par le sort des blessés sur le champ de bataille de Solferino en 1859.
Durant les deux guerres mondiales, elle a fait preuve d’une remarquable efficacité, assistant les prisonniers, aidant les populations civiles et soulageant bien des misères.
Mais, depuis quelques années, l’attitude du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) face au problème posé par la situation précaire des résidents d’Achraf a de quoi laisser perplexe. Les multiples avertissements adressés au CICR pour l’informer du danger menaçant les résidents d’Achraf n’ont pas été entendus. Les personnes qui, à Genève, ont cherché à dialoguer avec des responsables de l’organisation ont essuyé une fin de non-recevoir.
Le silence complice du CICR après les massacres de juillet 2009 et d’avril 2011 qui ont fait 56 morts et des milliers de blessés graves et de handicapés a donné une sorte de feu vert aux mollahs pour davantage d’actions meurtrières contre les résidents.
Actuellement, consciemment ou non, le CICR fait le jeu de la dictature iranienne en s’efforçant de convaincre les résidents de Liberty d’abandonner la Résistance et de rentrer en Iran. Le 30 avril 2011, dix-sept résidents qui devaient subir un « entretien d’identité » par le Haut Commissariat aux réfugiés se trouvèrent, à leur grande surprise face à des représentants du CICR leur glissant de mystérieuses lettres de leurs proches.
De telles manœuvres, inqualifiables, ne sont pas à la gloire d’une organisation jadis irréprochable mais actuellement en totale dérive.