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Il est clair que, sous la présidence de Barak Obama, le département d’état américain mettra tout en œuvre pour différer le plus possible l’application de la décision prise il y a deux ans par la Cour d’Appel du District de Columbia, sommant le gouvernement américain de retirer l’OMPI de la liste des organisations terroristes étrangères.
La preuve en a été faite le 8 mai 2012 quand cette cour a examiné la plainte de l’OMPI qui avait requis un « mandamus » (ordonnance de la Cour d’Appel) sur la non-application de la décision en question.
L’avocat du gouvernement, en contradiction avec tous les faits et actes des neuf dernières années, a prétendu que les Etats-Unis n’avaient pas eu la possibilité d’inspecter le camp d’Achraf et que l’armée américaine n’avait pas été en mesure de confirmer le désarmement de l’OMPI. Ces propos ont suscité l’indignation d’anciens haut-militaires alors en poste en Irak, dont le général de brigade David Phillips, qui les ont jugés absurdes et offensants pour les milliers d’Américains en service qui protégèrent le camp d’Achraf et vérifièrent, à l’occasion de multiples inspections et sans aucune entrave de la part de ses responsables, que ses habitants n’avaient pas d’armes. Ils ajoutèrent qu’en avril 2009, après la remise de la surveillance d’Achraf aux autorités irakiennes, l’inspection pouce par pouce de l’ensemble du camp par des chiens renifleurs n’avait donné aucun résultat.
La représentante des résidents a invité le département d’état et l’armée américaine à se rendre immédiatement sur place pour inspecter à nouveau Achraf dans sa totalité afin de constater que les déclarations du procureur sont sans fondement. Il a émis l’espoir que cette invitation sera acceptée dans le souci d’éviter que ces déclarations servent de prétexte au régime des mollahs et à ses supplétifs irakiens pour commettre d’autres crimes contre les Moudjahidine