Pour attirer l’attention de la communauté internationale et des médias sur le sort des otages d’Achraf, les membres et les amis de la Résistance iranienne ont entrepris depuis deux mois une série de grèves de la faim au camp Liberty et dans un certain nombre de grandes villes : à Ottawa, à Berlin, à Genève, à Melbourne et à Londres.
De toutes parts des voix s’élèvent pour exiger leur libération. Citons, entre autres, celles d’une délégation de députés roumains, du député tchèque Stanislav Polčák, de James Bezan, le ministre adjoint de la défense du Canada, de la parlementaire irakienne Legha Verdi, membre de la coalition Al-Irakia, vainqueur des précédentes élections législatives en Irak, à qui le premier ministre Maliki a refusé de laisser le pouvoir, des maires de la région du Piémont en Italie, du vice-président irakien, le Dr Tarek al-Hachemi qui s’exprimait à Bruxelles le 16 octobre et de Michèle Alliot-Marie ex-ministre française des Affaires étrangères
Une demande analogue a été faite par un groupe de parlementaires britanniques réunis à Londres le 28 octobre et par 150 membres du Parlement européen
En France 33 intellectuels, dont 5 anciens ministres, des écrivains, philosophes, avocats et autres membres éminents de la société civile, ont publié un communiqué réclamant, outre la libération des otages, une mission d’enquête internationale et impartiale sur la tuerie du 1er septembre, la présence 24h/24 d’observateurs de l’ONU protégés par des casques bleus au camp de Liberty où ont été transférés tous les habitants d’Achraf, l’intervention de l'ONU, de l'UE et des USA pour répondre aux demandes de sécurité des habitants, notamment avec l'installation de murs de protection à Liberty et le transfert des équipements nécessaires, notamment médicaux.