L’agression perpétrée les 28 et 29 juillet contre les résidents d’Achraf pour anéantir l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) s’étant finalement soldée par un échec, le ministère du Renseignement des mollahs, le Vevak, par l’entremise du comité de répression d’Achraf au sein du gouvernement irakien, a désormais recours aux méthodes de la guerre psychologique pour parvenir à ses fins.

C’est ainsi que, le 31 octobre, des agents irakiens et iraniens, se faisant passer pour des journalistes, se sont rassemblés devant l’entrée principale de la cité, accompagnés de familles de résidents envoyées par l’association Nejat, une branche du Vevak à Hispahan. Plusieurs chaînes de télévision officielles avaient été invitées à filmer l’opération. Il s’agissait d’attirer les résidents en dehors du camp et où ils sont prisonniers depuis dix mois et, en cas de refus, de déclarer que ce sont des gens qui, ayant subi un lavage de cerveau, sont dépourvus de tout sentiment au point de refuser de voir leur famille. Les résidents ont répliqué que le plus simple et le plus logique était de laisser leurs parents pénétrer à l’intérieur de camp, comme ce fut le cas de 2003 à fin 2008.

Au bout de cinq jours, à la suite de l’action des organisations internationales et du ministère irakien des droits de l’Homme, le Vevak et le comité irakien de répression ont été obligés de laisser les familles entrer à Achraf où elles ont pu constater de visu à quel point ce qu’on leur avait raconté sur l’OMPI et le prétendu embrigadement de leurs enfants n’était que mensonge.

Elles ont expliqué à leurs enfants comment le Vevak et le Nejat avaient organisé leur voyage, comment ils avaient été briefés à Téhéran pour qu’ils fassent sortir leurs proches d’Achraf et qu’ils sachent qu’en cas d’échec, ils auraient des comptes à rendre. Des primes étaient prévues pour quiconque réussirait à ramener un résident en Iran.

Les agents du régime sont rentrés bredouilles mais pas découragés  et prévoient de renouveler l’opération à partir d’autres villes d’Iran.

L’envoi spectaculaire, à des fins de propagande, d’une poignée de visiteurs solidement encadrés ne doit pas faire oublier que plus de 200 personnes s’étant rendues à Achraf ces dernières années pour voir leurs proches, ont été arrêtées, harcelées, torturées et pour certaines condamnées à de lourdes peines de prison, ni que la police continue d’opérer des descentes aux domiciles des parents de résidents, les arrêtant et les frappant. Le 16 janvier 2009, un groupe de 18 personnes, âgées pour la plupart, qui voulaient se rendre à Achraf ont été arrêtées à l’aéroport de Téhéran, malmenées et envoyées directement en isolement cellulaire à la section 209 de la prison d’Evine. Leurs domiciles ont été fouillés et saccagés. Plusieurs personnes sont toujours en prison. 

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