A l’heure où les médias font leurs gros titres sur le trentième anniversaire de la chute du Chah d’Iran et donnent volontiers la parole à sa veuve et à son fils, un ingénieur à la retraite n’ayant jamais écrit que des rapports techniques, prend la plume pour briser le mur du silence dressé contre les Moudjahidine du peuple d’Iran qui jouèrent un rôle très actif dans la révolution antimonarchique mais qui, pour s’être opposés au principe du pouvoir absolu du religieux furent persécutés et contraints à l’exil en 1981.
Habitant la paisible ville d’Auvers-sur-Oise où Van Gogh peignit ses dernières toiles avant de se donner la mort, le hasard d’une rencontre, un soir d’été, lui fit nouer des contacts de plus en plus étroits avec ces exilés, membres du Conseil national de la Résistance iranienne. Il découvrit leur histoire, leurs projets, leur combat aux antipodes de ce que la presse officielle écrivait à leur sujet ou de ce que la rafle spectaculaire dont ils furent victimes le 17 juin 2003 pouvait laisser penser. On lui avait parlé de terroristes sectaires, il se trouvait en face de patriotes résolus à libérer leur pays de la dictature religieuse et poussant la mansuétude jusqu’à mettre à leur programme l’abolition de la peine de mort.
Dès lors, il s’engagea pleinement à leurs côtés parmi ces « Compagnons d’espérance », sympathisants de la première heure, dont il raconte l’histoire dans un récit qui transporte le lecteur de Bruxelles à Berlin, de Washington à Genève, en passant par Ashraf, en Irak, cité des Moudjahidine, combattants de la liberté.
Pierre Mousset : Compagnons d’espérance Quatre ans aux côtés de la Résistance iranienne, aux Editions Amalthée, avec en illustration de couverture un dessin original du grand peintre iranien Bahram Alivandi.
Ouvrage disponible sur : www.editions-amalthee.com