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Un intellectuel français qui fit beaucoup parler de lui dans les années 60 vient d’effectuer un voyage en Iran et en est revenu enthousiasmé, ne tarissant pas d’éloges sur ce qu’il a vu et entendu et rabâchant comme un perroquet les habituelles accusations de sectarisme et de terrorisme contre la Résistance iranienne. Ce « philosophe » présent aux côtés de Che Guevara en Bolivie, arrêté par les forces gouvernementales, emprisonné durant quatre ans et libéré à la suite d’une vaste campagne internationale, joua dans la capture du Che un rôle qui n’a jamais été éclairci.
Au bout d’une brillante carrière politique et littéraire, le voici qui sort de l’ombre pour tenir des propos que ses engagements antérieurs rendent incompréhensibles. Trois hypothèses peuvent être avancées pour tenter d’expliquer un tel comportement : soit ce Monsieur est sincère mais victime d’un début de sénilité, soit il est conscient mais prend plaisir à ramer à contre-courant pour se singulariser, soit enfin, sans ressources, il a besoin des subsides de Téhéran pour survivre. Nous nous garderons bien de trancher et laisserons au lecteur le soin de se faire sa propre opinion. Dans un communiqué paru dans Le Monde, le 3 février, Pierre Bercis, président des Nouveaux droits de l’homme, Yves Bonnet, préfet honoraire, ancien directeur de la DST, François Colcombet, magistrat, ancien député et le sénateur Jean-Pierre Michel ont donné leur avis sur la question, montrant l’énorme écart qui existe entre la triste réalité des conditions de vie en Iran et la vision idyllique qu’en donne Régis Debray, lequel oublie ou feint d’oublier que l’OMPI, principale composante de la Résistance iranienne n’est plus considérée comme terroriste que par l’Iran et ses satellites.