Manifestation contre la présence en France d’Hassan Rohani
Dans un poème intitulé « La puissance de l’espoir », le poète Paul Eluard évoqua « La foule immense où l’homme est un ami ». Cette foule était présente, le 28 janvier, Place Denfert-Rochereau, pour protester contre la venue en France et la réception par les plus hautes autorités de l’Etat du mollah Rohani, l’homme dont le sourire masque la cruauté et qui a déjà 2000 pendaisons à son actif, pendaisons qu’il justifie par le strict respect de la loi et de la charia.
Il y eut d’abord de brèves prises de parole des principales personnalités venues apporter leur soutien à la manifestation. Autour de Jean-Pierre Michel, coprésident du Comité français pour un Iran démocratique, étaient rassemblés les principaux défenseurs de la Résistance iranienne : l’Ecossais Stuan Stevenson ancien président de la délégation du parlement européen pour les relations avec l’Irak, l’Espagnol Dr Alejo Vidal-Quadras ancien vice-président du Parlement européen, président du Comité international pour l’application de la Justice (ISJ), l’ancien premier ministre algérien, Sid Ahmad Ghozal, Giulio Terzi, ancien ministre Italien des Affaires étrangères, Gilbert Mitterrand, président de la Fondation France-Liberté, Rama Yade, ancienne Secrétaire d’Etat aux droits de l'homme, Jean-François Legaret, maire du 1er arrondissement de Paris, José Bové, Jacques Boutault, maire du 2ème arrondissement de Paris, le célèbre avocat maitre Henri Leclerc, Dominique Lefebvre, député du Val d’Oise, Pierre Bercis président des Nouveaux droits de l’homme, Renée Le Mignot (MRAP), Gérard Lauton, représentant du Syndicat National de l'Enseignement Supérieur, Alain Vivien, ancien ministre, Jean-Pierre Béquet, maire honoraire d’Auvers-sur-Oise, etc.
Vêtus de jaune, porteurs de fanions et de pancartes, déployant des banderoles derrière des panneaux dénonçant les crimes du régime iranien et scandant des slogans, les manifestants formèrent un immense cortège qui, par le boulevards Raspail, Montparnasse et des Invalides rallia le point de dislocation sur l’esplanade des Invalides où ceux qui n’avaient pas pu s’exprimer place Denfert-Rochereau purent à leur tour prendre la parole. Effectué dans le calme, sous une surveillance policière discrète, le défilé a confirmé le sens des responsabilités des dirigeants de la Résistance iranienne respectueux de l’ordre public et de la légalité.