C’est en janvier 2009, au 126ème jour de leur sit-in sur la Place des Nations, à Genève, devant le siège européen de l’ONU, du Comité international de la Croix Rouge et du Haut commissariat pour les réfugiés que les parents et les sympathisants des résidents de la cité d’Ashraf, en Irak, ont appris la bonne nouvelle et mis fin à leur action.
Ils venaient d’être informés, par un communiqué, que les forces des Nations Unis maintiendraient une présence dans le camp de l’OMPI au delà du 1er janvier 2009, date à laquelle elles en céderaient le contrôle aux forces de sécurité irakiennes, afin d’aider celles-ci « dans l’exercice de ses garanties d’un traitement humain de ses résidents ». Cette décision écarte, du moins provisoirement, la menace formulée par le gouvernement irakien d’expulser les Moudjahidine et les rend moins vulnérables à d’éventuels tirs de missiles en provenance de l’Iran qui constitueraient une agression contre les troupes américaines et pourraient entraîner de sérieuses représailles.