De passage à Paris, le chef de l’opposition syrienne, Ahmad Jarba, venu réclamer l’engagement des occidentaux contre la dictature de Bachar el-Assad, a rencontré la présidente du Conseil national de la résistance iranienne, Maryam Radjavi. Durant cet entretien, Ahmad Jarba a "salué la solidarité et la fraternité de la Résistance iranienne avec la révolution syrienne" et déclaré "Nous sommes dans le même camp que le peuple iranien, nous nous battons contre un ennemi commun pour atteindre un but commun.
Les mollahs au pouvoir en Iran ne bénéficient d'aucune légitimité. Le destin du peuple syrien et de la révolution syrienne est lié au destin du peuple iranien et de son représentant légitime, à savoir la Résistance iranienne. Lors de cette rencontre, il a été souligné que la direction militaire, logistique, et le déploiement des forces combattantes par milliers s'effectue sous le commandement de la force al-Qods des Gardiens de la révolution.
L'Iran chiite est un des alliés-clés du président syrien Bachar el-Assad dans sa lutte --qui dure depuis trois ans-- contre les rebelles à majorité sunnites qui cherchent à le renverser.
Téhéran dément fermement que ses troupes prennent part aux combats en Syrie, mais reconnaît la présence de conseillers militaires. Le Hezbollah libanais, très proche de Téhéran, a en revanche reconnu combattre aux côtés des soldats de l'armée syrienne.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), plus de 162.000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début du conflit en mars 2011.