Le 3 avril 2008, la 17ème chambre correctionnelle de Paris a prononcé la relaxe au terme du procès en diffamation intenté par un « journaliste indépendant » français M. Alain Chevalérias à la gérante du site Iran Focus, en raison d’un article publié le 11 juillet 2005 qui l’avait identifié comme un agent au service du fascisme religieux au pouvoir en Iran.
Le plaignant n’est pas un inconnu pour les habitants d’Auvers-sur-Oise. C’est lui qui servait de mentor aux trublions venus faire du scandale sur la place de la mairie, le 1er avril 2005.
Lors du procès, le 21 février, c’est en interrogeant Anne Khodabandeh, l’un des témoins de Chevalérias, que Maître Henri Lévy, l’avocat de la défense, a révélé le contexte des relations du plaignant avec le régime iranien. Durant sa plaidoirie, il se plut à souligner que, dans cette affaire, c’est Chevalérias qui était sur la sellette. « Ne prétendez pas à la protection des lois quand vous avez renoncé à tous les principes de votre métier » lui a-t-il lancé. Au terme de l’audience, le plaignant débouté s’éclipsa par une porte latérale, cependant qu’à l’extérieur de la salle les amis de la Résistance, venus en nombre, laissaient éclater leur joie.