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Une très importante conférence s’est tenue à Paris, à la Maison de la chimie le 18 mai 2011. Une majorité de députés français de toutes tendances, considérant le régime iranien comme le principal obstacle à la paix dans la région, ont demandé à leur gouvernement d’ouvrir le dialogue avec le Conseil National de la Résistance iranienne et d’intervenir auprès de Washington et de l’ONU pour exiger la fin du blocus d’Achraf et la protection de ses résidents.
Leur déclaration propose en outre la rupture des relations politiques et commerciales avec le régime iranien et le renvoi du dossier de la répression et de la violation des droits de l’Homme en Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU.
D’éminentes personnalités comme Maître Henri Leclerc, Sid Ahmed Ghozali, ancien premier ministre algérien, ont joint leurs voix à celles des députés présents pour exprimer leur solidarité avec la Résistance iranienne et leur totale adhésion aux principes qu’elle défend.
Jacques Attali, a jugé souhaitable la présence à Achraf d’observateurs de l’UE et la prise ne charge par celle-ci de la protection des résidents.
Une grande émotion s’empara de la salle lorsque Marzieh Babakhani, qui s’immola par le feu pour protester contre la rafle du 17 juin 2003, vint expliquer les raisons de son geste désespéré. Brûlée à 47%, elle dit ne rien regretter et n’être pas venue protester contre le passé mais demander à la France de prendre la tête d’une initiative internationale pour la défense d’Achraf où vivent sa mère et sa sœur, en grand danger depuis l’attaque du 8 avril et l’occupation du camp par l’armée irakienne.