Comme chaque année à la même époque depuis la rafle du 17 juin 2003 contre les dirigeants de la Résistance iranienne et leur mise en examen sous l’accusation d’association de malfaiteurs liée à une entreprise terroriste, une réunion s’est tenue le 17 juin au siège de la Ligue des droits de l’Homme pour faire le point sur l’état d’avancement du dossier d’instruction. Sous la houlette de Jean-Pierre Dubois, président de la LDH, étaient réunis Me Henri Leclerc, président d’honneur de la LDH, Me Patrick Baudouin, président d’honneur de la FIDH, Me Mario Stasi, ancien bâtonnier de Paris, Me Joseph Cohen-Sabban, Jean-Michel Belorgey, ancien président de l’intergroupe parlementaire de la LDH, François Colcombet, ancien juge-conseil à la cour de cassation, et Mohammad Mohaddessine, président de la commission des Affaires étrangères du CNRI.
De l’avis unanime des intervenants, il s’agit d’un dossier vide depuis le début, monté de toutes pièces pour s’attirer les bonnes grâces du régime iranien et qui ne repose plus sur rien puisque l’OMPI, principale composante du Conseil national de la Résistance iranienne a été retirée en 2009 de la liste européenne des organisations terroristes.
Comme l’a déclaré Jean-Pierre Dubois, « des considérations pétrolières, nucléaires, géopolitiques ou autres ne doivent jamais compromettre la défense des droits. » Or, comme l’on prouvé tous les procès qu’elle a gagnés, la Résistance iranienne a le droit pour elle. Il est donc grand temps pour la justice française de démontrer son indépendance en clôturant, par un non-lieu, ce dossier enlisé. A défaut, que l’affaire soit portée devant les tribunaux et jugée en toute impartialité, mais qu’on en finisse !