Les témoignages recueillis à l’occasion de la journée de la femme par la Résistance iranienne ont montré qu’elle bénéficiait de plus en plus, sur la scène internationale, d’une reconnaissance et d’un soutien importants et diversifiés. Seuls lui font défaut des personnages dépourvus d’humanité : extrémistes religieux, spéculateurs sans scrupules, accumulateurs de biens frauduleusement acquis, va-t’en-guerre déboussolés. Ceux qui lui témoignent de la sympathie sont de toutes origines, vivent un peu partout dans le monde, sont blancs, noirs, jaunes, croyants ou agnostiques, célèbres ou anonymes. Tous ont fait leur la devise de notre république : liberté, égalité, fraternité. Ils défendent le faible contre le fort qui abuse de sa force, sont pour David contre Goliath. Ils considèrent la résistance à l’oppression comme une vertu fondamentale, une nécessité absolue.

 Lors d’une conférence organisée le 5 mars 2022 à Berlin, en liaison avec la cité d’Achraf 3 en Albanie et des centaines de points dans le monde, d’éminents personnalités féminines amies de la Résistance iranienne, ont dénoncé le régime rétrograde et barbare des mollahs et dit leur espoir de les voir bientôt chassés du pouvoir et remplacés par un régime laïc et démocratique. Exprimant leur solidarité avec les femmes ukrainiennes qui résistent à l’envahisseur russe, ont pris notamment la parole :Maryam Radjave, présidente élue de la Résistance iranienne, Kira Rudik et Lisa Yasko députées ukrainiennes, Michelle Alliot-Marie, ancienne ministre française, Frances Townsend, ancienne conseillère en sécurité intérieure auprès de président des Etats-Unis, Christina Maria Bammel, évêque adjoint de Berlins, Hell Thorning Schmidt, ancien Premier ministre du Danemark, Urška Bačovnik Janša, Première Dame de Slovénie, Rita Süssmuth, ancienne présidente du Bundestag allemand (1985-1988), Annegret Kramp-Karrenbauer, ministre allemande de la défense (2019-2021) et beaucoup d’autres qui ne seront pas citées faute de place.