Le farsi, du nom de la province de Fars, est la langue officielle de l’Iran. Elle s’écrit à l’aide d’un alphabet emprunté à l’arabe, avec quelques ajouts pour transcrire certains sons qui n’existent pas dans cette langue, comme le « p » de Paul, le « g » de Guy, le « j » de Jean et le « tch » de tchador. Le farsi s’écrit de haut en bas, comme en français, mais de droite à gauche, contrairement aux chiffres qui se lisent de gauche à droite.
L’ordre des pages d’un livre ou d’un journal est inversé. Il faut « commencer par la fin », retourner l’ouvrage sur la table et tourner les pages dans le sens des aiguilles d’une montre, « charnière » à droite. La lecture présente deux grandes difficultés. Comme en arabe, les voyelles non accentuées ne sont généralement pas écrites et les lettres, dans un même mot, ne sont pas toutes liées, ce qui crée des espaces déroutants pour le néophyte. Enfin, comme dans la plupart des langues, dont le français, certains phonèmes sont représentés par plusieurs lettres et une même lettre peut se prononcer de plusieurs façons.