C’était un fidèle parmi les fidèles qui participait, toujours discret, aux activités des proches de la Résistance iranienne. Arrivé d’Espagne en 1964 avec 50 francs en poche, sa petite valise et son grand courage, il se fixa à Auvers-sur-Oise et s’y maria l’année suivante. En 1966 naquit son fils Félix. Elagueur, bûcheron, il s’associa à son frère Honorio pour créer, en 1981, sa propre entreprise, la fierté de sa vie.
Retraité, il donna libre cours à sa passion pour les fleurs, le potager, l’apiculture, la vigne et les chevaux. Il nous a quittés le 21 mars en fin d’après-midi sans jamais s’être plaint de la maladie qui lui fut fatale. Ses amis lui ont rendu hommage le 28 mars en l’église d’Auvers-sur-Oise et l’ont accompagné au cimetière voisin où il repose dans la sépulture familiale. Nous présentons à sa famille et à ses amis nos sincères condoléances.