Femme politique franco-colombienne, Ingrid Betencourt Pulecio est née à Bogota le 25 décembre 1961. Son père, Gabriel Betancourt Mejia fut ministre colombien de l’Education, sous-directeur de l’UNESCO et ambassadeur de Colombie en France. De ce fait, elle passe une partie de son enfance en France et commence sa scolarité à l’Institut de l’Assomption à Paris.

 

Rentrée en Colombie après la séparation de ses parents, Ingrid Betencourt obtient son baccalauréat au Lycée français Louis-Pasteur de Bogota puis revient à Paris pour suivre les cours de l’Institut d’études politiques dont elle sort diplômée avec mention en 1983. Mariée à un Français, mère de deux enfants, elle reste en France jusqu’en 1990 où, séparée de son mari, elle retourne à Bogota et occupe un poste de conseiller du ministre au ministère des Finances qu’elle quitte deux ans plus tard pour le ministère du Commerce extérieur dirigé par Juan Manuel Santos, futur président de la Colombie. Elle entame alors une carrière politique en se présentant aux élections législatives et obtient, en 1994,  un siège à la Chambre des députés. En 1998, elle crée son parti : Oxygeno Verde et est élue sénatrice. Candidate à l’élection présidentielle, elle est enlevée le 13 février 2002, près de Florencia par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).

 

Les négociations engagées entre ces forces et le gouvernement colombien venaient d’échouer et le président Andres Pastrana avait décidé de lancer l’opération Thanatos pour reprendre une zone démilitarisée concédée aux FARC durant  ces négociations en vue d’assurer leur sécurité. L’opération réussit et Pastrana se rendit à San Vicente del Caguán pour montrer, par sa présence, que les FARC avaient été chassés du territoire. Ingrid Betencourt ne fut pas autorisée à l’accompagner et ses gardes du corps lui furent retirés. Elle décida d’y aller quand même pour soutenir le maire de l’endroit, membre de son parti politique. Mal lui en prit ; elle tomba dans une embuscade, l’un des nombreux barrages placés sur sa route étant tenu par les rebelles. Elle resta captive pendant plus de six ans, tenta plusieurs fois de s’évader, fut reprise et durement punie.

 

Les nombreux efforts diplomatiques déployés pour obtenir sa libération n’aboutiront que plus de six ans plus tard après de multiples épisodes, des périodes d’espoir et de découragement. Une tentative de rapatriement sur la foi d’informations annonçant la libération imminente de l’otage échoue lamentablement en juillet 2003 et crée de graves tensions diplomatiques avec la Colombie et le Brésil. Des pourparlers engagés avec le numéro deux des FARC, Raúl Reyes  sont interrompus après son exécution en territoire uruguayen sur l’ordre du président colombien. Finalement, c’est une opération de l’armée nationale colombienne qui permettra la libération, le 2 juillet 2008, d’Ingrid Betencourt et de 14 autres otages. Durant toute la crise, les autorités françaises, au plus haut sommet de l’Etat, se seront dépensées sans compter, parfois maladroitement, pour la libération de l’otage franco-colombienne qui sera reçue en France avec les honneurs. Ayant retrouvé la santé, mise à mal durant sa détention Ingrid Betencourt a décidé de renoncer à la politique, mais garde un œil ouvert sur le monde. Le sort des opposants iraniens d’Achraf et leur quasi emprisonnement au camp Liberty ne la laissent pas indifférente. Maintenant très proche de la Résistance iranienne, elle s’est exprimée à ce sujet lors de la journée mondiale des femmes, concluant son intervention en ces termes : « Quand nous rendons hommage aux femmes d’Achraf, nous rendons hommage à la liberté, à la démocratie, aux héros inconnus qui se battent en ce moment pour que le printemps arabe ne soit pas une désillusion  et rende à la femme la place qu’elle doit avoir dans les pays arabes et dans le monde. »   

 

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Une lettre émouvante

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