Elle préside le Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID) qui regroupe des députés de différentes sensibilités politiques. Ceux-ci considèrent que l’amélioration de la situation des droits de l’homme en Iran doit être un facteur incontournable dans tout développement de relations diplomatiques et commerciales avec le régime en place à Téhéran, ce qui implique de sa part l’arrêt des exécutions, la libération des prisonniers politiques et le respect de la liberté d’expression et d’association.
Michèle de Vaucouleurs est née le 12 février 1964 à Albertville, en Savoie. Mariée et mère de deux enfants, elle s’est engagée dans la vie politique en 2007, au sein du MoDem.
Elle fut successivement gestionnaire à SOVAC entreprise, de 1990 à 1998, puis chez Total, en 2001 et 2002. Chargée de mission pour l’association la Mie de Pain, de 2004 à 2008, elle fut ensuite, jusqu’en 2017, conseillère en insertion pour l’association intermédiaire Ami Services Boucles de Seine. Elle obtint, en 2003, un diplôme universitaire de Second cycle : « Gestion des organismes de l’économie sociale », option développement local urbain, délivré par l’université Paris X de Nanterre.
Sa carrière politique débuta à Poissy dont elle fut maire adjointe de 2008 à 2009, comme déléguée au transport, à la voirie et à la circulation, puis de 2014 à 2017 en tant que déléguée à la vie des quartiers. Durant cette même période, elle fut conseillère de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise. En 2017, elle fut élue députée de la septième circonscription des Yvelines.
Lors d’une conférence organisée le 16 décembre 2018 au Palais Brongniart, sur le thème : « La situation explosive en Iran, le régime des mollahs encerclé par les crises », au cours de laquelle fut remise à Maryam Radjavi, présidente du CNRI, la déclaration de soutien de nombreux maires et élus de France à l’appel à la justice pour les victimes du massacre des prisonniers politiques en 1988, Michèle de Vaucouleurs a dit combien elle était honorée de présider le Comité parlementaire pour un Iran démocratique et combien elle avait conscience de sa responsabilité dans le soutien apporté aux aspirations démocratiques de la Résistance iranienne.
Plus tard, Place Denfert-Rochereau, devant plusieurs milliers de partisans du Conseil national de la Résistance iranienne, la députée des Yvelines a déclaré, à l’adresse des manifestants : « Cela fait 40 ans que vous vivez avec un espoir qui a été trahi. Donc, aujourd’hui, vous êtes ici pour déclarer que l’espoir vous l’avez encore. Je suis ici pour témoigner qu’en tant que députée, je trouve absolument inacceptables ces violations des droits de l’homme subies par le peuple iranien. J’espère que cette année sera celle de la fin de ses souffrances et que vous obtiendrez la liberté à laquelle vous aspirez tous. Je sais que vous, surtout vous mesdames, vous portez haut et fort vos espoirs. Je suis avec vous pour les porter aussi ».