Sa silhouette est familière aux amis de la Résistance iranienne à laquelle il apporte un soutien sans faille depuis de nombreuses années. Abonné au panel de la plupart des conférences organisées pour la défense d’Achraf ou pour la dénonciation des atteintes aux droits de l’homme en Iran, brillant orateur et animateur de talent, François Colcombet, cofondateur du Comité français pour un Iran démocratique possède une forte personnalité et un parcourt professionnel d’une incroyable richesse.

 

C’est à Dompierre-sur-Besbre, petite commune de l’allier, près de Vichy, qu’il vit le jour, le 1er septembre 1937, dans une famille d’exploitants agricoles. Il fréquenta jusqu’à l’âge de 9 ans l’école communale de Dompierre-sur-Besbre, puis entra en classe de 6ème dans un collège de Moulins. Il poursuivit ses études à la faculté de droit de Paris et à la Sorbonne.

 

En juillet 1962, François Colcombet commença son service militaire à Oran où il fut témoin des violences subies par les harkis à la suite du pillage des archives de l’armée qui servaient aux tribunaux du nouveau régime. Il le termina à Verdun et suivit un stage de magistrat à Toulouse avant d’entrer à l’Ecole de la Magistrature de Bordeaux puis de Paris.

 

François Colcombet obtint son premier poste à Villefranche-sur-Saône puis fut muté à Bourg-en-Bresse où il fut mêlé, en tant que magistrat, à plusieurs affaires impliquant des membres du SAC (service d’action civique gaulliste : mélange de truands et de politiques), dont celle dite des bordels de Lyon qui entraina la mise à pied ou l’arrestation d’une dizaine de hauts policiers compromis. Muté « en avancement » au parquet de Paris, au service des morts suspectes, mais en fait, mis sur la touche, il demanda et obtint sa mutation comme conseiller référendaire à la Cour de cassation. De 1973 à 1974, il présida le Syndicat de la Magistrature dont il avait été le cofondateur.

 

A la fin du septennat de Valéry Giscard d’Estaing, François Colcombet s’impliqua dans un groupe où se retrouvaient tous les opposants à la politique sécuritaire du ministre de la justice, Alain Peyrefitte. Coopté à la Ligue des droits de l’homme, il s’intéressa particulièrement aux problèmes du droit international et  publia une libre opinion contre la convention européenne contre le terroriste. Il soutint sa thèse devant François Mitterrand qui, dans cet esprit, accueillit en France Massoud Radjavi après son départ d’Iran. Après l’élection de François Mitterrand à la présidence, François Colcombet, membre de son comité de soutien fut nommé au Parquet général de Paris et chargé de mission au cabinet de Nicole Questiaux pour y créer la Mission de lutte contre la toxicomanie. Il assuma ensuite la direction de l’éducation surveillée au ministère de la justice puis, au moment de la cohabitation, en 1986, fut nommé président de chambre  à la Cour d’appel de Paris.

 

Elu en 1983 maire de Dompierre-sur-Besbre et en 1985 conseiller général de l’Allier, François Colcombet fut élu député de l’Allier en 1988 comme personnalité d’ouverture avant d’adhérer au Parti socialiste. Il s’impliqua beaucoup dans sa nouvelle fonction en tant que rapporteur de nombreux projets de loi. Non réélu en 1993, il retourna au Palais de justice et présida une chambre spécialisée dans le divorce avant d’être muté à la Cour de cassation. Réélu au Parlement en 1996, il fut à l’origine d’une proposition de loi, non votée,  supprimant le divorce pour faute et dirigea une commission d’enquête sur les tribunaux de commerce.

 

Juge titulaire durant plusieurs années à la Cour de justice de la République, il participa en février et mars 1999 à l’affaire du sang contaminé où comparaissaient trois anciens ministres

 

 

 

C’est au retour d’un voyage parlementaire en Irak, juste avant la seconde guerre du Golfe que François Colcombet, excédé du comportement de ses collègues prêts à baisser la garde face à l’Iran des mollahs, s’engagea résolument en faveur de l’OMPI.         

 

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