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Elie Wiesel: lui non plus ne savait pas

Publication : 16 mai 2011

            La Résistance iranienne et la cité d’Achraf viennent de recevoir un important soutien en la personne du Prix Nobel de la paix, Elie Wiesel. Bien que très au courant des affaires du monde, cette éminente personnalité n’a appris que tout récemment, en raison du mutisme longtemps observé par les médias à ce sujet, l’existence d’Achraf et des drames qui s’y jouent. Il a décidé de briser le silence et d’œuvrer en faveur des résidents du camp.

            Né le 30 septembre 1928 à Sighet, en Roumanie, Elie Wiesel vécut une enfance pauvre mais heureuse. A l’âge de 15 ans, comme tous les juifs de Transylvanie, il fut déporté par les nazis, avec sa famille, à Auschwitz puis à Buchenxald. Seul survivant, après la mort de ses parents et de sa sœur, il fut libéré par les Américains et passa une dizaine d’années en France étudiant la philosophie à la Sorbonne et écrivant pour un quotidien israélien, ce qui lui permit de rencontrer d’importantes personnalités et de lier de solides amitiés avec, notamment, Golda Meir et François Mauriac qui l’aida à publier son premier livre « La Nuit » récit de sa captivité. Suivront une trentaine d’ouvrages : romans, essais, pièces de théâtre, destinés à « dire l’indicible pour mieux le combattre ».

            Devenu citoyen américain en 1963, il obtint une chaire en sciences humaines à l’Université de Boston. De son mariage en 1969, naquit un enfant, Elisha. En 1980, il fonda le conseil de l’Holocauste américain. Son œuvre et sa lutte sur tous les fronts pour la défense des droits de l’Homme lui valurent une reconnaissance internationale matérialisée par des distinctions comme la Légion d’honneur, la Médaille du Congrès américains, le titre de docteur honoris causa décerné par plus de cent universités, enfin en 1986 par le Prix Nobel de la Paix. Son œuvre littéraire fut aussi primée à plusieurs reprises.

            Témoin en 1987 au procès du tortionnaire Klaus Barbie, il inaugura, le 15 octobre 1992, le Centre d’histoire de la résistance et de la déportation. Sa Fondation Elie Wiesel pour l’humanité qui, durant deux décennies lutta pour la mémoire de l’Holocauste et contre l’indifférence, l’intolérance et l’injustice fut victime en décembre 2008 d’une vaste escroquerie montée par Bernard Mardoff qui détourna l’équivalent de 15,2 millions de dollars. Auparavant, en 2006, Elie Wiesel avait refusé l’offre du Premier ministre israélien Ehud Olmert de succéder à Moshe Katsav au poste de Président de l’Etat d’Israël.

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