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Jusqu’à ces derniers mois, rares étaient les personnalités américaines à déclarer publiquement leur soutien à la Résistance iranienne, à l’exception de quelques courageux précurseurs comme le professeur Raymond Tanter, ancien conseiller à la Maison Blanche et, plus récemment John Bolton, ancien ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU et Rudolph Giuliani, maire de New-York au moment des événements du 11 septembre 2001. Celui-ci avait exprimé sa solidarité avec les Iraniens qui manifestaient dans sa ville, le 23 septembre 2010, pour protester contre la présence de Mahmoud Ahmadinejad venu participer à une session de l’ONU.
Les récentes conférences tenues à Paris, à deux reprises, à Bruxelles et à Genève ont été marquées par la présence d’anciens haut-responsables américains, démocrates et républicains, qui se sont prononcés pour le retrait de l’OMPI de la liste noire américaine et pour la protection de la cité d’Achraf contre les agressions des agents iraniens et de leurs complices en Irak. La Lettre persane vous propose de faire connaissance avec cinq d’entre eux qui exercèrent de hautes responsabilités et qui, conscients de l’injustice faite à la Résistance iranienne en l’inscrivant sur la liste du terrorisme pour tenter d’ouvrir le dialogue avec le régime des mollahs, reconnaissent maintenant que la manœuvre a échoué et qu’il est temps pour leur pays de changer radicalement de cap.
James Logan Jones
Né le 19 décembre 1943 à Kansas city, dans le Missouri, ce général 4 étoiles commanda le Corps des Marines de 1999 à 2003 puis dirigea le Grand quartier général des forces alliées en Europe, de 2003 à 2006. Il prit sa retraite en septembre 2007, présida la commission indépendante du Congrès sur les forces de sécurité en Irak et devint, en novembre de la même année, envoyé spécial pour la sécurité au Moyen-Orient. Nommé, par Barak Obama, Conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis le 1er décembre 2008, il démissionna le 8 octobre 2010.
Ayant passé une partie de sa jeunesse en France, il parle couramment le français. De retour aux Etats-Unis, il obtint le diplôme de « bachelor of science » à l’université de Georgetown où, servi par son mètre quatre-vingt-quinze, il fut un basketteur de talent.
Sa carrière militaire qui dura une quarantaine d’années le conduisit au Viêt-Nam, où il fut promu premier lieutenant en juin 1968 puis au Japon où il servit comme commandant de compagnie jusqu’en décembre 1975. Il gravit ensuite tous les échelons qui allaient le mener au sommet de la hiérarchie militaire après de nombreuses campagnes qu’il conduisit avec succès en Irak, Turquie, Bosnie-Herzégovine et République de Macédoine.
Thomas Joseph « Tom » Ridge
Issu d’une famille d’ouvriers, il vit le jour le 26 août 1946 à Munhall, en Californie. Excellent élève, il obtint une bourse scolaire qui lui permit d’étudier à l’Université d’Harvard d’où il sortit, diplômé, en 1967. Il fit son service militaire en tant que sergent durant la guerre du Viêt-Nam et fut décoré à plusieurs reprises. Revenu à la vie civile en 1970, il termina deux ans plus tard ses études de Droit à l’Université Dickinson. Poursuivant une carrière d’avocat, il devint en 1980 l’assistant du District Attorney du comté d’Eric, en Pennsylvanie. En 1982, membre du Parti républicain, il sera le premier vétéran du Viêt-Nam élu à la Chambre des représentants et verra son mandat constamment renouvelé.
Elu gouverneur de Pennsylvanie en 1994, réélu quatre ans plus tard, il démissionna en 2001 pour prendre le poste de Secrétaire d’état à la sécurité intérieure créé par Georges Bush après les attentats terroristes du 11 septembre 2001. Le 30 novembre 2004, après la réélection de Georges Bush, il quitta son poste pour raisons familiales après 22 ans de vie publique.
Tom Ridge et son épouse, mariés depuis 1979, sont les parents de 2 enfants adoptés
Bill Richardson
Seul gouverneur d’origine hispanique à la tête d’un Etat américain, le Nouveau Mexique, Bill Richardson, surnommé « l’Indiana Jones » de la diplomatie américaine, est né le 15 novembre 1947 à Pasadena, d’une mère mexicaine, et a passé toute son enfance au Mexique ce qui lui vaut de parler aussi bien l’espagnol que l’anglais
Passionné de base-ball, il obtint un diplôme de droit et se spécialisa dans l’étude des relations internationales. Sous la seconde présidence de Bill Clinton, il fut ambassadeur aux Nations-Unies puis secrétaire d’état à l’Energie, de 1998 à 2001. Après avoir brièvement brigué l’investiture du parti démocrate pour l’élection présidentielle de 2008, devenant ainsi le premier Hispanique à concourir pour la Maison Blanche, il s’est finalement rallié à Barak Obama.
Michael Bernard Mukasey
Homme politique et juriste américain, membre de la communauté juive de Manhattan, il naquit dans le Bronx, à New-York, le 28 juillet 1941. Diplômé de l’Université Columbia en 1963 et de l’école de droit de Yale en 1967, il effectua toute sa carrière professionnelle à New-York. En 1987, il fut nommé par Ronald Reagan juge fédéral à New-York et, à ce titre, eut à juger les dix prévenus des attentats du World Trade Center, condamnant l’Egyptien Omar Abdel Rahman à la prison à vie. Il resta en poste jusqu’en 2006. Cette année là, il contribua financièrement à la campagne de réélection du sénateur Joe Lieberman au Connecticut et à la campagne présidentielle de Rudolph Giuliani dont il fut l’un des conseillers juridiques.
Le 17 septembre 2007, il fut nommé par Georges Bush procureur général des Etats-Unis.
Howard Dean
Né à New York le 17 novembre 1948, dans une famille aisée, il étudia d’abord à l’Albert Einstein College of Medicine dans le Bronx qui lui délivra son diplôme de médecin puis à Yale où il obtint une licence de sciences-politiques.
Gouverneur du Vermont de 1991 à 2003, il fut, de 2003 à 2009, chef du comité national du parti démocrate (DNC). Candidat aux primaires démocrates pour l’élection présidentielle de 2004, il fit campagne sur l’aile gauche de son parti et critiqua la politique du président en poste Georges W. Bush, en particulier sa décision d’intervenir en Irak. Il ne fut pas candidat à la présidentielle de 2008, préférant aller aux termes de son mandat à la tête du parti démocrate, mais reste un postulant potentiel sérieux pour les prochaines échéances.