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Dans une résolution adoptée à sa session plénière le 3 mars à Bruxelles, le Parlement européen a exigé pour l'Iran le choix par l'Union européenne d'une stratégie qui va au-delà du dossier nucléaire. Le texte appelle l'UE à être plus active sur la question des droits de l'homme et à soutenir la société civile.
Très préoccupés par la violation permanente et systématique des droits fondamentaux en Iran, le nombre croissant des exécutions et des restrictions de libertés, les députés demandent la libération de tous les défenseurs des droits de l’homme, des prisonniers politiques, des syndicalistes et les détenus incarcérés depuis les élections présidentielles de 2009. Ils souhaitent que la charte iranienne des droits des citoyens soit pleinement conforme aux obligations internationales, en particulier en ce qui concerne la non-discrimination, l'interdiction de la torture et la protection des libertés collectives et individuelles.
Ils pressent l’UE à engager avec l’Iran un dialogue de haut niveau, incluant le pouvoir judiciaire et les forces de sécurité. Ils ajoutent que les institutions européennes doivent œuvrer pour renforcer et développer le pouvoir de la société civile iranienne.
Cette résolution a provoqué une réaction hystérique du régime iranien. Le mollah Movahedi-Kermani, à la prière du vendredi 4 avril, a qualifié la résolution en question de « verbiage ».
De son côté, le général Mohammad-Reza Naghdi, chef de la milice du Bassidj, a taxé l’Union européenne de « pire qu’une bête » avant d’éructer : « dans cette résolution ils disent que nous n’avons pas le droit d’exécuter et après ils veulent venir ouvrir une représentation en Iran ; non mais pour qui ils se prennent de vouloir ouvrir un bureau en Iran ? »