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Une des plus anciennes traditions de l’Iran, la fête du feu qui date du septième siècle, est menacée d’interdiction. Les Iraniens à la nuit tombée envahissent les rues avec force cris de joies, chants traditionnels rythmés par des pétards et feux d’artifice. Ils allument alors des feux de joie et sautent par-dessus les flammes.
La population utilise traditionnellement l'événement, le dernier mercredi de l'année iranienne qui se termine le 20 mars, pour exprimer ses griefs contre les dirigeants. En général, les photos des mollahs alimentent les brasiers et les cris de la foule vouent généreusement tout le régime au feu de l’enfer. Les accrochages avec les agents sont multiples et les arrestations aussi.
Le régime iranien jugeant que cette fête représente «un comportement culturel négatif» qui constitue une menace pour la dictature dirigeante a l’intention de l’interdire.
Mahdavi Kermani, imam provisoire du vendredi de Téhéran, a saisi le parlement à ce sujet.
On voit, sur cette caricature, une meute de pasdarans interpeller Hadji Firouz, en rouge, et Oncle Norouz, en bleu, qui selon la coutume dansent dans les rues avec leurs tambourins et distribuent leurs bons voeux pour la nouvelle année.