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Les caravansérails iraniens 2

Publication : 16 septembre 2014

Régions montagneuses

Il s’agissait avant tout de se protéger contre le froid et les intempéries. Les caravansérails étaient souvent dépourvus de cour centrale remplacée par une grande salle pour loger les voyageurs, avec tout autour des galeries utilisées comme écuries. La hauteur sous plafond était réduite. L’importante épaisseur des murs de pierre qui soutenaient des voûtes en briques comme à Shebli ou en pierres comme à Gambosh, dont le caravansérail était en partie enterré,  permettait de réduire les déperditions thermiques. L’entrée était petite et une pièce servait de sas pour empêcher l’air froid d’entrer directement à l’intérieur.

Plateau central

Il possédait les caravansérails les plus grands et les plus somptueux du pays. Les pièces des voyageurs donnaient toutes sur la cour centrale. Les écuries étaient aménagées derrière les chambres. Certains, comme celui de Sharaf, datant de l’époque des Seljoukides possédaient deux cours séparées destinées, l’une aux personnalités importantes, l’autre aux simples voyageurs.

 

 

 

 

Certains caravansérails offraient aux voyageurs plus que le gite et le couvert. Celui de Mahyar, au sud d’Ispahan, était équipé d’un moulin, d’une salle de prière, d’une boulangerie, d’un salon de thé et d’un petit commerce. Celui d’Aliâbâd datant de l’époque des Qâdjârs était doté d’un bain public.

Dans les plaines du plateau central, la sécurité était renforcée par la fortification des murs extérieurs et par la présence de tours défensives aux quatre coins de l’édifice. Les matériaux utilisés dans la cour centrale, dont la terre cuite, les briques et la pierre fonctionnaient comme un réservoir de chaleur pendant la nuit.

 

Dans les caravansérails du désert intérieur, comme celui de Jokâr, dans la province de Yazd, les bâtiments étaient dotés de tours d’aération, les « Bâdgîr »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Villes

Les caravansérails n’étaient pas construits uniquement sur les routes. Il en existait dans les grandes villes, comme celui de Mâdar-e-Shâh à Ispahan ou de Shâh Abbas à Kâchân. Ils se différenciaient des caravansérails routiers, généralement construits sur de vastes terrains, par leur aspect beaucoup plus compact, en raison du prix élevé de l’espace urbain, et par leur absence de fortifications. Ils étaient souvent dépourvus d’écuries ou ne disposaient que d’un très petit espace pour les animaux.

La fin d’une époque

La modernisation des transports a sonné le glas des caravansérails. Certains ont été confiés à la gendarmerie, d’autres ont été reconvertis en écoles. Mais les caravansérails éloignés des lieux de concentration de population ont été abandonnés en il n’en reste que des ruines.

A Ispahan, l’ancien caravansérail datant de l’époque du Shâh Abbâs a été aménagé en hôtel : l’un des plus réputés de la ville.

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