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Le régime misogyne des mollahs accentue les contraintes imposées aux femmes.
C’est ainsi que, soutenu par 36 députés, un projet de loi vient d’être présenté au Parlement selon lequel dans les entreprises commerciales et services du secteur privé, les femmes ne pourront occuper un poste que si, dans celui-ci, elles n’ont aucun contact avec les hommes. Un plan analogue a été mis en place depuis plusieurs années dans les entreprises publiques.
Ce projet prévoit de lourdes sanctions pour les entreprises qui ne respecteraient pas la règle : fermeture pendant une semaine, lors de la première infraction constatée ; fermeture pendant un mois, en cas de récidive. Il prévoit aussi des sanctions financières, sous forme d’amendes et / ou de réduction de salaire pour les femmes « mal-voilées » lors de la conduite d’une voiture ou quand elles travaillent au sein de l’administration ou dans des entreprises.
Le mercredi 8 octobre, le parlement des mollahs a approuvé un projet de loi qui légalise les actions des brigades paramilitaires chargées de réprimer les femmes ayant des tenues vestimentaires jugées non-conformes aux normes imposées par le régime.
A Ispahan, le régime des mollahs a interdit le concert du groupe musical Erfan incluant plusieurs femmes musiciennes. Les membres du groupe ont déclaré que l’interdiction émanait du ministère de « Guidance islamique » du gouvernement d’Hassan Rohani. Ce ministère est chargé de la censure des médias et des activités culturelles.
Des bandes organisées liées au régime ont aspergé d’acide plusieurs jeunes femmes sous prétexte qu’elles étaient « mal voilées ». On dénombre quinze victimes à Ispahan, dont l’une est décédée, et une dizaine à Téhéran.
Arrêtée pour avoir participé à une manifestation pacifique contre l’interdiction pour les femmes d’assister aux matches de la Ligue mondiale de volley-ball se déroulant au stade Azadi de Téhéran, une jeune femme irano-britannique, Mme Ghoncheh Ghavami, a entamé une grève de la faim après cent jours de détention à la prison d’Evin. Placée en isolement durant 41 jours, sans avoir accès à sa famille ou à un avocat, elle a subi de fortes pressions psychologiques avec une menace de transfert à la prison Gharchak où les prisonniers condamnés pour des infractions pénales graves sont détenus dans des conditions lamentables et d’où, lui a-t-on dit, elle ne sortirait pas vivante.
Durant les six premiers mois de l’année iranienne, quinze femmes ont été pendues.
Une jeune femme de 26 ans, Reyhaneh Jabbari, condamnée à mort pour avoir tué dans un geste de légitime défense un agent du ministère des Renseignements du régime iranien (VEVAK) au moment où cet agent a essayé de l’agresser sexuellement, a vu cette revendication d’avoir agi en état de légitime défense rejetée par le tribunal et risque d’être exécutée malgré l’intervention des organisations internationales de défense des droits de l’Homme et d’un groupe d'eurodéputés.