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L’actrice iranienne Leila Hatami a provoqué la colère des mollahs lors de la cérémonie d’ouverture du festival de Cannes en se laissant aller à embrasser un vieil homme qui pourrait être son grand père, le président du festival, Gilles Jacob, âgé de 84 ans.
Les « pères-la-pudeur » enturbannés ont crié au scandale devant ce geste spontané. Le vice-ministre de la Culture, Hossein Noushabadi, curieusement frappé d’amnésie sur le sort réservé aux détenues dans les geôles du régime, y est allé de son couplet sur la femme iranienne, « symbole de la chasteté et de l’innocence ». Ainsi prise à parti, l'actrice iranienne a écrit à l'Organisation du cinéma iranien qu’elle était "vraiment désolée d'avoir heurté la sensibilité de certains" par son geste, non prémédité. Elle ajoute dans sa lettre qu’elle s’est toujours efforcée de respecter les conventions de son pays et impute l’incident au grand âge de Gilles Jacob auquel elle aurait tenté sans succès de serrer la main, ce qui, selon le site du guide suprême iranien (www.leader.ir), l'ayatollah Ali Khamenei, est permis à un musulman à condition qu’il porte des gants et n’exerce pas de pression lors de la poignée de main !