S’il est un domaine où les responsables du programme nucléaire iranien sont passés maîtres, c’est bien celui de gagner du temps. Les rencontres avec les représentants du « groupe des six » et avec ceux de l’Agence internationale de l’énergie atomiques (AEIA) se succèdent sans donner le moindre résultat.
Pendant ce temps, l’usine d’enrichissement d’uranium de Natanz tourne à plein régime. 3 000 nouvelles centrifugeuses améliorées ont rejoint les 6 000 déjà en service. Selon Robert Wood, l’ambassadeur américain auprès de l’AEIA, l’Iran disposerait d’uranium faiblement enrichi pour fabriquer plusieurs bombes.
Lors d’un discoursprononcé à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Khomeini, Khamenei, le guide suprême du régime des mollahs a dévoilé ses intentions néfastes en avouant à mots couverts que son projet nucléaire avait des visés militaires indiquant implicitement que si son régime parvenait à se doter de l’arme atomique, l’hostilité envers lui prendrait fin.