Le Secrétaire général des Nations Unis, Ban Ki-moon, rappelant les promesses électorales du président du régime iranien, mollah Hassan Rohani, a estimé mardi 11 mars que ce dernier a échoué à réaliser ces promesses en ce qui concerne la liberté d’expression, et que depuis son investiture, les exécutions ont connu une forte hausse dans le pays.
"Le nouveau gouvernement n'a pas changé de position concernant l'application de la peine de mort et semble avoir suivi les pratiques des gouvernements précédents", souligne Ban Ki-moon. Entre 500 et 625 personnes ont été exécutées l'an dernier, dont 57 en public. Durant les 15 premiers jours de janvier, plus de 40 personnes ont été exécutées.
En réaction à cette déclaration, Ali Laridjani, le président du Parlement des mollahs a vivement attaqué Ban Ki-moon, menaçant de rompre les négociations sur le dossier du nucléaire iranien et d’en faire porter la responsabilité à ses interlocuteurs occidentaux. Ali-Akbar Velayati, le conseiller spécial du Guide suprême pour les Affaires étrangères, a également attaqué le secrétaire général des Nations unies en l'accusant d'être un agent des Américains.