Selon des rapports venant de l’intérieur du corps des pasdarans, les mercenaires iraniens et les agents du Hezbollah venus prêter main-forte à Bachar el-Assad ont subi de lourdes pertes. Au moins 700 hommes auraient été tués et on compterait 300 disparus.
Dans la soirée du vendredi 7 décembre, plusieurs obus de mortier ont touché, à Damas, dans le secteur de Zeinabieh, la zone proche du bureau du représentant de Khamenei, semant la panique chez de nombreux commandants de la force terroriste Qods.
Le 10 décembre, le général de division Adnan Nuress Selu, , commandant suprême du Commandement inter armée de la Révolution syrienne a déclaré sur la chaine satellite d’opposition iranienne Sima-ye-Azadi que l’Iran avait envoyé en Syrie 2 500 pasdarans et quelques milliers de membres du Hezbollah. Leur armement est acheminé par avion depuis l’Irak jusqu’à l’aéroport international de Damas. Ces renforts n’empêchent pas les opposants de poursuivre leur avancée. Ils assiègent actuellement les villes de Azzahra et Nabal dans la province d’Alep et d’al-Faw’ah et Kefria dans celle d’Idlib.