On pourrait penses qu’un régime théocratique comme celui des mollahs en Iran aurait le plus grand respect pour l’œuvre du Créateur et pratiquerait l’écologie à grande échelle, qualifiant les pollueurs d’ennemis de Dieu et les traitant comme tels. La réalité est bien différente. Dès 1987, à la fin de la guerre avec l’Irak, le contrôle des grands projets de génie civil dans tout le pays a été confié aux entreprises appartenant aux pasdarans, gardiens de la révolution.

Pour satisfaire de puissants propriétaires terriens et favoriser des communautés ethniques, celles-ci ont détourné le cours des rivières, construisant plus de 600 barrages, alors que seulement 13 avaient été érigés avant la chute du Shah. Les pasdarans ont ainsi empoché des milliards du trésor public. Les agriculteurs et les écologistes qui protestaient contre le détournement des rivières étaient traités de contre-révolutionnaires et risquaient de lourdes peines de prison. De leur coté les agriculteurs, sous l’œil bienveillant du régime ont foré des puits sans contrôle et puisé à qui mieux-mieux dans la nappe phréatique. Au bout de quelques années de mauvaise gestion des ressources en eau, les nappes phréatiques ont commencé à se tarir et les lacs à perdre de l’importance. Un des immenses lacs d’Iran, le lac d’Oroumieh s’est réduit de 90% entre 1985 et 2015. Les experts estiment que son assèchement va mettre en danger le cadre de vie de plusieurs millions de personnes. Seulement la moitié des eaux usées domestiques et industrielles déversées dans le lac est traitée, ce qui aggrave encore la situation. Chaque jour 500 camions transportent le sel recueilli sur le lac, provoquant des nuages de poussière.

La province du Sistan-Baloutchistan, au sud-est de l’Iran, où la température atteint 56°, est particulièrement touchée par la pénurie d’eau et par une alimentation électrique défaillante. Une tension insuffisante empêche les réfrigérateurs et les ventilateurs de fonctionner.

Dans la province du Khûzistân, au sud-ouest de l’Iran, l’assèchement du bord des étangs provoque des tempêtes de sable.

Cet immense gâchis est le résultat de la mainmise donnée aux pasdarans sur l’économie iranienne en récompense de leur fidélité au Guide suprême sans qui rien ne serait possible.     

Une région du monde à haut risque sismique

Le risque de tremblement de terre est très important en Iran. Le pire s’est produit le 21 juin 1990, tuant 55 000 personnes et en blessant plus de 100 000.

Une région de l'Iran, le Khorassan

Situé au nord-est du pays, le Khorassan iranien est bordé à l’est, du nord au sud, par le Turkménistan et l’Afghanistan. A l’ouest, il a des frontières communes avec les provinces de Golestan, Semnan, Esfahan, Yazd, Kerman et Sistan-o-Balouchestan. Autrefois…

Une province de l'Iran: Le Sistan-Baloutchistan

Situé au sud-est du pays, à la frontière avec le Pakistan et l’Afghanistan, le Sistan-Baloutchistan est la deuxième plus grande des 31 provinces de l’Iran avec une superficie de 181600 km² et une population d’environ 2,1 millions d’habitants. Caractéristiques climatiques…

Une province de l'Iran: le Mazandaran

Situation La province du Mazandaran se situe au nord de l’Iran, en bordure de la Mer Caspienne. Elle est bordée à l’est par la province de Golestan, à l’ouest par celle de Gilan et au sud par celles de Semnan,…

Une province de l'Iran: le Kurdistan

Situation géographique L’une des 31 provinces de l’Iran porte le nom de Kurdistan. Située au Nord-ouest du pays, elle constitue avec les trois provinces voisines d’Azerbaïdjan de l’ouest, qui la jouxte au nord, de Kermanshah et d’Ilam qui la prolongent…

Une province de l'Iran: le Hormozgân (2)

Une zone touristique majeure de l’Iran En raison de son climat à la fois chaud et humide, la province située sur une bande de végétation tropicale de l’hémisphère nord possède une flore et une faune riches et variées.

Une province de l'Iran: le Hormozgân

Située au sud de l’Iran, à l’extrémité sud de la chaîne des Zagros, la province du Hormozgân qui fait face au Sultanat d’Oman s’étend sur 68475 km2. Elle possède huit grandes villes, dont la capitale Bandar Abbas, et 14 iles…

Une province de l'Iran: le Fârs (2)

Quelques curiosités naturelles. Le paradis perdu. C’est une très belle vallée située à l’ouest de Chiraz, à une altitud de 1800 mètres. Couverte de forêts d’amandiers et de châtaigners, sillonnée par de nombreux cours d’eau, elle est particulièrement appréciée des…

Une province de l'Iran: le Fârs (1)

La province du Fârs est située au sud-ouest de l’Iran, près du Golfe Persique dont elle est séparée par la province de Bushehr. D’une superficie de 122 608 km2, elle compte environ quatre millions et demi d’habitants dont un million…

Une province de l'Iran: l'Ardabil

Présentation L’Ardabil constitue l’une des trois provinces de l’Azerbaïdjan iranien. Elle est entourée au nord par la République d’Azerbaïdjan, à l’ouest par la province de l’Azerbaïdjan de l’est et au sud par les provinces de Zanjan et du Gilan. La…