Hamid Nassiri est né à Ghazvin (Iran) en 1958. Il a passé ses études primaires et secondaires dans cette ville puis à Téhéran et a obtenu un baccalauréat scientifique, option mathématiques. Dès cette époque, il se familiarise avec la littérature et la poésie contemporaines, au sein d’une famille politisée. Ses poésies étaient engagées. Quelques unes de celles-ci et quelques écrits furent publiés dans la revue « le Keyhan des enfants » ainsi que dans le quotidien « Etela’at » avant la révolution iranienne. Alors qu’il n’avait pas plus de 17 ans, deux de ses poésies ont été adaptées par des chanteurs.
Après la révolution anti-monarchique, il quitte l’Iran pour la France. Ce voyage dure ainsi depuis 28 ans, à cause de la dictature des mollahs, laquelle le poursuit. Certains membres de sa famille sont en prison. Une répression impitoyable frappe l’Iran depuis l’avènement de la dictature religieuse des mollahs. Hamid rejoint alors la résistance iranienne avec pour objectif de contribuer à l’instauration de la démocratie en Iran. Depuis, il a écrit des centaines d’articles, de reportages sociaux et politiques, des essais, des poésies, des spectacles et des satires publiés par la presse iranienne en exil. Certaines de ses poésies ont été adaptées par les plus grands compositeurs iraniens et chantées par les meilleurs chanteurs du pays.
Exilé dans l’exil, Hamid, de son vrai nom Emamgholi, fut assigné à résidence à Vesoul, après la fameuse rafle contre l’opposition iranienne en France en juin 2003. La justice lui donnera raison après plus de dix mois sous la menace d’expulsion. De cet exil à Vesoul, il revient encore plus déterminé à poursuivre son combat pacifique, avec dans le cœur l’amitié des amis qui l’ont soutenu dans ce coin de France. Deux de ses recueils de poésies ont déjà été publiés en persan.
«L’accent de l’eau » est son premier recueil publié en français par les éditions Société des Ecrivains. (