Dans une interview avec l’hebdomadaire d’Etat Namayandeh, le 21 mai 2016, Massoud Khansari a déclaré que « les entreprises du pays sont maintenant en récession absolue et je crois qu’à l’heure actuelle l’économie de l’Iran subit sa plus grande et sa plus grave récession des 30 à 40 dernières années. » Il est pourtant un secteur qui ne connait pas la crise : c’est celui de la répression qui fournit du travail à une classe choyée par le régime, celle des bourreaux.
Jusqu’alors, ils n’exerçaient guère en public que pour des pendaisons. Désormais, ils flagellent, pour un oui, pour un non. Ces pères-fouettards cagoulés se sont particulièrement illustrés à Qazvin sur l’échine de 35 jeunes hommes et femmes coupables d’avoir fêté ensemble une remise de diplômes. Dix sept salariés de la mine d’or Agh Dare ont subi le même sort pour avoir osé protester contre leur licenciement.
Selon l’agence de presse Tasnim, le mollah Gholamhossen Eje’i, premier adjoint et porte-parole du système judiciaire a affirmé que les flagellations avaient été exécutées selon une procédure légale régulière et que les protestations contre la sentence n’étaient pas fondées
Puisque c’est légal, pourquoi s’en priver ?