Le guide suprême iranien, l’ayatollah Khamenei a encore enfoncé le clou, le 4 février lors de la prière du vendredi à l’université de Téhéran, en déclarant à propos d’Israël : « Le régime sioniste est le vrai cancer de la région, il doit être annihilé et il le sera ».
Sachant que, selon les experts, d’ici neuf à dix mois, la République islamiste aura fini d’enterrer ses installations nucléaires, qui seront à l’abri d’un bombardement israélien, il n’est pas impossible que le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, soutenu par les candidats républicains à la présidence des Etats-Unis, décide de frapper au printemps, s’exposant à une riposte meurtrière de l’Iran, prélude à une guerre aux conséquences imprévisibles. Il reste à espérer que les sanctions économiques prises par la communauté internationales affaiblissent suffisamment le régime iranien pour le faire renoncer à ses ambitions nucléaires. Mais, rien n’est moins sûr.